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"C'était l'angoisse": le roi Philippe face au désarroi des victimes des inondations

Le roi Philippe s'est rendu ce vendredi matin à Dixmude, en Flandre occidentale, dans un contexte d'inondations frappant la province. Le monarque a visité le centre de crise de la ville puis a rencontré des représentants des services d'urgence et des victimes des inondations. 

"Le stress monte à Dixmude. C'était la panique. Hier, tous les gens étaient dehors. C'était l'angoisse. Les gens se demande ce qu'il se passe. On a une maison et du jour au lendemain, si on perd tout, c'est triste", a confié Nathalie une habitante. "C'est bien que le Roi soit là aujourd'hui", a-t-elle souligné.

Ce vendredi, le Roi se rendra également dans la zone sinistrée de Merkem (Houthulst).

Des efforts sont toujours déployés pour favoriser l'écoulement de l'eau vers la mer. Une capacité de pompage supplémentaire a même été mise en place à Nieuport. Mais dans certaines communes, comme Merkem, une vingtaine de maisons a dû être évacuée.

Dans le Westhoek, la situation est stable en ce moment, mais les pompiers craignent une nouvelle montée des eaux. De fortes pluies sont encore attendues demain, et donc le niveau de l'Yser pourrait à nouveau augmenter. Par précaution, les pompiers ont renforcé le niveau des digues. Ce vendredi matin, les services de secours ont été appelés une trentaine de fois. A titre de comparaison, ils sont intervenus 250 fois jeudi et 1500 fois mardi.

 

Les inondations "probablement" reconnues comme catastrophe naturelle, selon Jan Jambon

Les inondations en cours dans le Westhoek, à la frontière française, seront "très probablement" reconnues comme catastrophe naturelle par le gouvernement flamand, a indiqué vendredi le ministre-président de la Flandre, Jan Jambon.

Selon lui, tous les indicateurs montrent que la situation prend des "proportions exceptionnelles". "Tout est donc mis en œuvre pour répondre le plus rapidement possible aux demandes des personnes qui subissent des dommages."  

Le gouvernement flamand met également en place un groupe de travail chargé de formuler des propositions dans un délai d'un mois "afin d'éviter autant que possible de telles catastrophes à l'avenir".

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