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La reine Mathilde a dénoncé lundi devant les Nations unies des « régressions alarmantes » en matière d’égalité de genre dans le monde.

La reine a pris la parole lors d’un évènement organisé à l’ONU dans le cadre du 30e anniversaire de la déclaration de Beijing, lorsque la communauté internationale a mis sur pied un programme d’actions avec des mesures concrètes pour promouvoir l’égalité des droits entre les sexes. Depuis, 189 pays ont mis en œuvre plus de 1.500 réformes législatives visant à promouvoir l’égalité de genre.
« Bien que des progrès aient été réalisés, nous devons admettre qu’aucun pays n’a atteint l’égalité de genre. Au contraire, nous observons des régressions alarmantes sur les questions d’égalité et de multiples crises qui affectent les droits des femmes et des filles », a déclaré la reine Mathilde. « Il existe un risque évident qu’en ces temps troublés, la promotion de l’égalité entre tous soit mise de côté, voire délibérément supprimée. »

La dernière évaluation publiée par ONU Femmes révèle que près d’un quart des gouvernements dans le monde ont signalé une détérioration de la situation des droits des femmes l’année dernière. Le nombre de femmes et de filles vivant dans des zones de conflit a augmenté de 50 % au cours de la dernière décennie.
« On constate malheureusement que la violence sexuelle est trop souvent utilisée comme arme de guerre dans les zones de conflit. L’objectif ici est clair : zéro violence, zéro tolérance », a appuyé la reine. « Aucune coutume, tradition ou conviction religieuse ne peut être invoquée pour justifier ces actes de violence contre les femmes et les filles. Qu’il s’agisse de mariages forcés, de contrôle coercitif, de violence domestique, de féminicide ou de mutilations génitales, tous ces actes sont inacceptables. »



















