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"Tu vas rentrer dans l'arène": de son enfance à aujourd'hui, comment la princesse Élisabeth est-elle préparée à devenir reine des Belges?

À 21 ans, la princesse Élisabeth est, de plus en plus souvent "mise en avant" par le Palais. Comment a-t-elle évolué pendant ces 10 ans de règne du roi Philippe ? Comment l'a-t-on "préparée" à ses futures fonctions ? 

Élisabeth n’a que 11 ans lorsque son père monte sur le trône. Une enfant que ses parents veulent d’abord, à tout prix, encore protéger. Ses sorties sont plutôt rares... Jusqu’à ses 18 ans. À ce moment-là, le palais opère un véritablement changement. "Comme si ses parents avaient dit 'Ok, jusqu’à tes 18 ans, on te préserve. Tu vis ta douce adolescence. Après, tu vas un petit peu prendre la mesure de ton futur rôle de reine et donc tu vas rentrer dans l’arène'", analyse Sophie Lagesse, journaliste au "Soir Mag".

Sa majorité est célébrée au palais de Bruxelles, lors d’une cérémonie retransmise en direct à la télévision. "Le pays peut compter sur mon engagement", avait déclaré Élisabeth. 

Une femme à l'aise

"On voit une jeune femme qui est super à l’aise malgré son âge. Et on se dit, oui, elle est déjà reine", poursuit Sophie Lagesse. "Elle a la dimension et le charisme de quelqu'un qui va diriger", note de son côté Adelaïde de Clermont-Tonerre, journaliste et rédactrice en chef de "Point de vue".

Sa scolarité en néerlandais la met à l’abri des critiques. Élisabeth maîtrise le flamand. Dorénavant, elle doit consolider l’anglais et ira étudier la politique et l’histoire au Royaume-Uni. "Oxford et Cambridge, ce sont quand même des niveaux d'excellence d'enseignement qui sont nécessaires pour une future reine", souligne la journaliste au "Soir Mag". 

Elle a pris conscience de ce que sera son rôle de leader de l'armée

La princesse revient tout de même encore régulièrement en Belgique, notamment pour son service militaire. "Elle aurait pu, au fond, s'y soustraire. Elle a tenu à le faire. Et là encore, ça montre qu'au fond, elle a pris conscience de ce que sera son rôle de leader de l'armée", note Adelaïde de Clermont-Tonerre. "Ça a cassé son image et ça a montré que c'était une jeune femme très volontaire", complète Sophie Lagesse.

Mais les meilleurs précepteurs restent ses propres parents. Le Roi l’emmène dans les coulisses de l’enregistrement d’un discours. Ces derniers mois, il lui propose de l’accompagner à Londres au couronnement du roi Charles III, puis en Jordanie pour le mariage du prince héritier. "Lors de ces grands événements, Élisabeth rencontre aussi tout le gratin. Elle rencontre bien sûr les autres monarques, mais aussi les grands de ce monde. En termes de contact, de relations sociales, c'est très important aussi", développe Amélie Schild, jounaliste RTLinfo.

Sa première vraie interview

Cette année, aura encore été l’occasion, sur le terrain, d’accorder sa première vraie interview, lors d’un voyage en Egypte. "Moi, ce qui m'a frappé, c'est de voir à quel point cette jeune femme est beaucoup moins lisse qu'on ne peut l'imaginer. Elle est très intelligente d'abord, elle sait ce qu'elle veut et elle est très exigeante. Vis-à-vis d'elle-même, mais aussi vis-à-vis des autres", ajoute Amélie Schildt. 

Et c’est peut-être le point principal. Au cœur de sa formation, ses parents ont voulu, avant tout, que la future reine ait confiance en elle. "Tout ce que j'essaie de lui donner comme conseil, c'est qu'elle développe qui elle est. Ça, c'est vraiment, pour moi, le plus important", nous avait d'ailleurs confié sa maman, la reine Mathilde, lors d'un voyage officiel avec la princesse Élisabeth.

"On a l’avantage, avec la princesse Élisabeth, d’avoir une jeune femme affectivement épanouie, solide. Et c'est le meilleur moyen de réussir sa vie de femme et sa vie de souveraine", estime la journaliste et rédactrice en chef de "Point de Vue". 

Sa vie sentimentale gardée secrète

Reste à gérer peut-être l’aspect le plus compliqué pour le palais : sa vie sentimentale qu’il faudra garder secrète. "Il y a un intérêt médiatique énorme, et bien au-delà de la Belgique, pour le premier compagnon de route d'Élisabeth", affirme Amélie Schildt, journaliste RTL info. 

Pour l’instant, la presse étrangère qualifie son parcours d’exemplaire. Dans les années à venir, Élisabeth reprendra certainement la tête des missions économiques pour parfaire ses compétences. Un jour, elle sera la première femme à régner sur la Belgique.

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Commentaires

7 commentaires

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  • Je ne suis pas royaliste mais je préfère de loin l'honnêteté de notre famille royale aux parasites malhonnêtes du monde politique qui créent des lois pour leur propre profit. Les suppléments de pensions en sont un bel exemple et j'irai plus loin en évoquant les délits de criminalité financière organisée qui sont monnaye courante dans notre belle Europe.

  • Dommage qu il ait autant de mauvaises personnes dans un si beau petit pays

  • +1

    Simon Cussonnet
  • D'ici là il n'y aura plus de monarchie et tant mieux pas besoin de ces parasites

    Alain Schmit
     Répondre
  • Nous n’avons pas le choix. Que celui de les accepter. C’est pas beau la démocratie? Lolo et Astrid: qu’apportent-ils au pays? Si quelqu’un peut me donner des arguments? Cher payé c’est une certitude. Et les autres princes vont très bientôt se rajouter sur la liste…

    Simon Cussonnet
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