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Affrontements entre policiers et agriculteurs: que risquent les émeutiers qui ont forcé des barrages?

La manifestation d’hier à Bruxelles a donné lieu a d’importants affrontements entre agriculteurs et policiers. Certains tracteurs ont démantelé des barrages des forces de l’ordre… que risquent-t-ils ?

La rue est couverte de paille, certains départs de feux sont visibles. Les policiers se tiennent d’un côté de la rue, derrière des barbelés. Ils barrent la route aux tracteurs. De l’autre côté, un tracteur vert, brandissant le drapeau de la FJA, force le dispositif. Cette scène n’était tout à fait exceptionnelle à Bruxelles hier. Trois policiers ont été blessés. Dans une autre vidéo, un manifestant tente de retirer des barbelés à la main. Une policière tire sur le barrage en retour pour tenter de la garder en place… mais est rapidement chassée par un imposant tracteur.

La zone de police a lancé une enquête pour identifier les émeutiers sur la base d’analyse d’images. "Il ne faut pas prendre la police comme cible", dénonce Ilse Van De Keere, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles. "Nous avons des missions : mettre des barrages en place, isoler un périmètre parce qu’il y a une réunion importante qui se tient", ajoute-t-elle. Selon la policière, les agriculteurs se trompent de cible : "C’est envers les autorités qu’il faut se diriger et aller à leur rencontre pour trouver une solution".

Hier, les affrontements ont occasionnés de nombreux dégâts... gérés par la ville de Bruxelles. "C’est l’ensemble des services communaux et régionaux qui se mettent sur place pour tout nettoyer. Aujourd’hui on voit qu’il n’y a plus vraiment de stigmates parce qu’on a des ouvriers qui étaient mobilisés dès 17 h, dès que les premiers tracteurs étaient partis pour rétablir l’ordre sur le terrain", déplore Philippe Close, bourgmestre de la ville de Bruxelles. "Il faut vraiment les remercier car ce n’était pas facile", ajoute-t-il.

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