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L'enfant a été retrouvé le 3 janvier dernier, dans une petite pièce étroite et plongé dans le noir. Les parents ont été placés sous mandat d'arrêt et inculpés pour séquestration et traitements inhumains.
La maman et le beau-père de l'enfant retrouvé à Marcinelle dans un cagibi sont passés devant la Chambre du conseil. L'enfant de 9 ans a vécu des semaines, voire des mois, dans une petite pièce exiguë, sans lumière. Les parents ont été placés sous mandat d'arrêt et inculpés pour séquestration et traitements inhumains. La justice décide s'ils doivent rester ou non en détention.
Le dossier est difficile et il pose de nombreuses questions. Comment cet enfant, pourtant scolarisé, a-t-il été amené à vivre dans des conditions si difficiles ? Aujourd’hui, le beau-père s’explique et formule des regrets. "Monsieur est très mal. Je pense qu’il ne s'est pas rendu compte de ce qui se passait. Monsieur explique qu’il est en profonde dépression depuis des mois et que c’est seulement quand il a été confronté aux éléments du dossier qu’il a pu se rendre compte de la gravité de certains faits qui ont été commis", a indiqué son avocate, Laura Glorieux.
Il conteste certains faits, comme les coups portés à l’enfant. Aujourd’hui, il demande une libération sous bracelet électronique et la mère, une libération sous conditions, malgré la gravité des inculpations.
"Les inculpations sont extrêmement graves, parce qu’elles sont commises sur une personne faible, c’est-à-dire un enfant, et une personne sur laquelle elles avaient autorité. Ce sont des faits qui sont considérés comme très graves, la séquestration et la privation d’aliments sont évidemment les préventions les plus importantes", précise l’avocat pénaliste, Etienne Gras.
"On a des versions discordantes dans le cadre de ce dossier, donc on attend la suite de l’enquête pour pouvoir confronter les différentes opinions et faire la lumière sur ce qui s’est passé", souligne encore Laura Glorieux. Les inculpés expliquent que cette séquestration était en fait une punition.
En fin de matinée, la décision de la Chambre du conseil est tombée durant l’audience. La mère et le beau-père restent tous les deux en détention.
Horribles parents, va !
Patricia Kapata