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Les partis du gouvernement fédéral sont parvenus à un accord sur la suppression du Sénat. C’est ce qu’ont appris les milieux gouvernementaux ce mardi.
En résumé, les partis de l’Arizona privilégient la suppression. Concrètement, ils optent pour la simplicité. Dans un premier temps, les pouvoirs du Sénat seront intégralement transférés à la Chambre. La N-VA, le MR, Les Engagés, Vooruit et le CD&V ne disposent pas, ensemble, de suffisamment de sièges pour faire approuver la suppression du Sénat. Autrement dit, ils doivent solliciter le soutien de l’opposition pour obtenir une majorité des deux tiers.
Invité de Martin Buxant ce mardi matin, le ministre des Affaires étrangères et ex-président des Engagés, Maxime Prévot, a confirmé l’information : « Effectivement, on avait déjà fait en sorte d’être à la pointe de la gouvernance, d’une part en supprimant les fameux parachutes dorés des parlementaires en fin de mandat, et en remplaçant cela tout à fait par un préavis d’un an maximum. Nous avons également pris la décision cette nuit de supprimer le Sénat. Ce sont 50 mandats de parlementaires en moins, ce qui va également permettre de réduire le coût de la fonction politique pour le budget de l’État ».
Quant à savoir quand cela prendra effet, la réponse reste encore un peu floue : « La volonté, c’est d’avoir un accord pour que ce soit voté durant cette législature. Le Premier ministre va entamer les consultations avec les autres partis politiques, puisqu’il faut une majorité des deux tiers — et donc pas uniquement les partis de la majorité — pour que cela soit effectif dès la prochaine législature ».

















