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Le ministre flamand de l'Enseignement Ben Weyts (N-VA) a appelé jeudi à réagir de "manière plus réfléchie" à l'avenir face "aux messages inquiétants", comme les menaces envers certaines écoles secondaires relayées mercredi par le centre de crise national.
"Bien sûr, les parents sont inquiets lorsqu'ils entendent qu'il y a des menaces contre les écoles, et donc leurs enfants. Si l'on tire trop rapidement la sonnette d'alarme, cela peut être néfaste pour les futures menaces bien réelles qui seront alors peut-être moins prises au sérieux", a commenté M. Weyts.
Selon une analyse de la situation et sur la base des informations disponibles, l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace (Ocam) a estimé jeudi matin que le courriel menaçant reçu par différentes écoles n'est "pas crédible".
A bonne source, on précisait jeudi que la communication du centre de cris a été décidée après la publication mercredi dans la presse d'un article rédigé sur base "d'informations incomplètes".
Les services de sécurité ont alors travaillé toute la nuit pour évaluer plus précisément la menace. C'est sur base de cette analyse que l'Ocam a jugé jeudi en début de matinée la menace non-crédible.
