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Boris Johnson assure de "sa bonne foi" dans le dossier du partygate

L'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson témoignera le 22 mars devant la commission d'enquête parlementaire à propos des fêtes tenues à Downing Street pendant la pandémie en violation des règles anti-Covid.

Son dossier de défense de 52 pages a été publié mardi, à la veille du jour où il sera soumis à un interrogatoire en direct par des députés de tous les partis, lors d'une audience qui pourrait décider de son sort politique.

Il y insiste sur le fait qu'il "n'a pas intentionnellement ou imprudemment induit la Chambre en erreur". Il reconnaît avoir induit les députés en erreur, mais a insisté sur le fait que ses dénégations dans le cadre du partygate avaient été faites "en toute bonne foi", sur la base de ce qu'il savait "honnêtement" à l'époque.

Dans son argumentation juridique, M. Johnson a reconnu que ses dénégations s'étaient révélées fausses, mais il a déclaré qu'il avait corrigé le tir "dès que possible".

Cependant, il a insisté sur le fait qu'il n'y avait "aucune preuve qui soutienne une allégation selon laquelle j'aurais intentionnellement ou imprudemment induit la Chambre en erreur", alors qu'il se bat pour éviter une éventuelle suspension.

Il s'affirme loin d'avoir voulu "dissimuler" quoi que ce soit car il assure savoir "que toute tromperie de ma part aurait conduit à une révélation immédiate. Cela aurait été insensé et se serait immédiatement retourné contre moi", a-t-il encore écrit.

Si Boris Johnson ne parvient pas à convaincre la commission qu'il n'a pas délibérément induit les Communes en erreur, il pourrait être reconnu coupable d'outrage au Parlement.

Cela risque de lui coûter son siège de député.

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