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La reine Mathilde n'est pas seule à New York pour l'Assemblée générale des Nations unies. La Belgique est représentée par cinq ministres différents. C'est un quart du gouvernement fédéral. Une présence aussi importante est-elle indispensable ? Les intéressés s'expliquent.
Sur son compte Instagram, la ministre Hadja Lahbib, tout sourire, documente son voyage à New York pour la 78ème Assemblée générale des Nations unies. "Ma présence démontre surtout que notre pays est pleinement engagé dans les enjeux mondiaux de notre époque", explique-t-elle dans une vidéo.
Et notre pays est particulièrement engagé. Dans la grande salle des Nations unies, la ministre des Affaires étrangères, le vice-premier ministre Dermagne, la ministre de la Coopération au développement.
Tous ont une justification
Mais, la photo n’est pas encore complète. Dans les rues de New-York, la reine Mathilde, les trois ministres. Rajoutez le premier ministre, le ministre de la mer du Nord. Le compte est bon. Vous avez là un quart du gouvernement fédéral, soit notre délégation new-yorkaise. Tous ont une justification : réunion internationale indispensable, signature de traité ou chef de délégation.
Mais, vu de Belgique arrive cette question à un vice-premier ministre resté au pays : cinq membres du gouvernement fédéral belge sont partis à New York assister à un sommet des Nations unies, alors que ce gouvernement entend lutter contre le changement climatique, n’est-ce pas se moquer du monde ?
"Les Nations unies, c’est un événement très important, il est fondamental qu’on puisse être représenté là-bas et chaque ministre doit aussi veiller à ce que ses intérêts et les intérêts de la Belgique soient bien défendus", a répondu le vice-Premier ministre MR David Clarinval, interrogé ce matin par Martin Buxant sur Bel RTL.
Pour être tout à fait complet, le vice-premier Dermagne est rentré aujourd’hui au pays remplacé par le grand chef de mission, le premier ministre De Croo qui sera de retour vendredi matin pour le Conseil des ministres.
