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Des chefs rebelles communistes ont été tués aux Philippines

Les chefs rebelles philippins, Benito Tiamzon (71 ans) et son épouse, Wilma (70 ans), ont été tués il y a plusieurs mois, ont confirmé les responsables sécuritaires locaux et les rebelles eux-mêmes. Ils étaient en fuite depuis 2017 après avoir été libérés sous caution un an auparavant pour participer à des pourparlers de paix en Norvège.

L'ancien président des Philippines, Rodrigo Duterte, avaient cependant mis fin aux négociations de 2016 et cataloguait, depuis lors, le parti communiste et sa branche armée comme des organisations terroristes.

Benito et Wilma Tiamzon avaient fomenté l'un des plus longs soulèvements communistes au monde.

En 2020, un tribunal de Manille les a condamnés par défaut à 40 ans de prison pour l'enlèvement de quatre soldats.

La "Nouvelle Armée Populaire" (NPA) qui était dirigée par les Tiamzon se bat depuis plus de 50 ans pour renverser ce que les communistes considèrent comme un système philippin injuste. Au fil des ans, des dizaines de milliers de personnes ont trouvé la mort dans ce conflit.

Le parti communiste a déclaré dans un communiqué que les Tiamzon et huit autres personnes avaient été torturés et assassinés par l'armée au mois d'août dernier après avoir été arrêtés sans détenir la moindre arme sur une autoroute. Ils auraient été jetés sur un bateau à moteur équipé d'explosifs qui ont été déclenchés.

Un porte-parole des forces armées a, lui, affirmé que les dix rebelles avaient été tués lors d'un échange de coups de feu en mer. "Les terroristes ont finalement été contraints d'admettre ce que beaucoup d'entre nous soupçonnaient il y a de très nombreux mois", a commenté le conseiller à la sécurité nationale du gouvernement philippin.

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