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Des candidats qui dansent, les déclarations de Bart De Wever et des slogans... poétiques: voici notre carnet de campagne numéro 24

Carnet de campagne épisode 24. Le cap symbolique des 100 jours avant les élections est passé.

On entame avec un petit pas de danse: une vidéo des candidats PS à l’Europe sur les réseaux sociaux. Pas sûr que cela ramène beaucoup de voix, mais une campagne électorale se gagne aussi sur la sympathie des candidats. Voilà pour la forme, place au fond.

Dans notre studio, Georges Louis Bouchez était le dernier président invité par les Puncheurs: "Je peux vous le dire très clairement. Au MR, il y a un président. C’est moi", disait-il. Un président libéral avec un maître-mot: "Moi, j’en ai marre d’entendre, que dans ce pays, les gens qui travaillent, automatiquement, seraient riches. Nous, on le finance par plus de travail. Il faut surtout augmenter le taux d’emploi. Il n’y a pas de société heureuse sans travail."

Tout le monde l'a bien compris, ce qui était très clair aussi, c'est son problème avec les idées de gauche, du PS et d'Ecolo: "Ce n'est pas des idées chouettes. Ce sont des idées irresponsables. Et donc, cette génération de décideurs est particulièrement égoïste." Et un penchant pour les nationalistes flamands: "Nous, nous avons déjà fait un gouvernement avec la N-VA. Donc ce petit jeu du PS, je t’aime moi non plus. Ce qui compte, c’est de faire un gouvernement un avec des démocrates et surtout avec des gens qui partagent quelques principes."

Les déclarations de Bart De Wever

En parlant de la N-VA, l'actualité dans le nord du pays a été marquée par les déclarations du patron des nationalistes. Mercredi, débat entre les 7 présidents de parti flamands et donc avec Bart De Wever: "Sur les 16 dernières années, nous avons eu pendant 12 ans un gouvernement fédéral qui n'avait pas de majorité en Flandre. Nous en avons eu un pendant 4 ans qui n'avait pas de majorité en Wallonie. Ce qui n'est pas bon non plus. Mais n'est-il pas normal que la partie la plus grande du pays, qui paie 70 % des impôts et réalise 83 % des exportations, soit suffisamment représentée au sein du gouvernement fédéral?"

Herman Van Rompuy a déclaré : "Un gouvernement fédéral sans majorité flamande, c'est la fin de la Belgique."

Et lier l’avenir du gouvernement flamand avec celui du gouvernement fédéral, cela promet de compliquer un peu plus encore la situation après les élections.

On signale qu’en Flandre, c’est déjà compliqué. Le premier parti qui ne cesse de progresser dans les sondages, c’est l’extrême-droite du Vlaams Belang avec 27,8% des intentions de vote.

Les slogans, une véritable poésie

Plus léger, excepté DéFI, tous les partis ont leur slogan pour la campagne. Les mélanger, c’est presque de la poésie.

Solide et solidaire (PS), l’avenir s’éclaire (MR), choisir l’avenir plus vert plus juste (Ecolo), le choix de la rupture (PTB). Le courage de changer (Les Engagés). Vers l’avant, vers l’arrière faites le choix. (vooruit) Autrement et mieux, (VB) pour la prospérité flamande (N-VA), contre devoir, pour pouvoir (Open VLD) le respect fonctionne (CD&V), seulement avec Groen.

N'oubliez pas, on vote dans 98 jours.

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