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Réforme fiscale pour soutenir ceux qui travaillent; différentiel systématique de 500 euros entre le revenu de ceux-ci et celui d'une allocation; indemnités de chômage limitées à deux ans... Quelque 1.500 militants du MR, réunis en congrès à Marche, ont adopté dimanche ces mesures parmi les trois cents autres du programme des libéraux francophones pour les prochaines élections fédérales régionales et européennes.
La valorisation financière du travail à travers les outils fiscaux, mais aussi sociaux, et la redynamisation de l'économie y occupent une position centrale.
Le Mouvement Réformateur souhaite ainsi une augmentation du différentiel entre les revenus du travail et ceux des allocations sociales d'au moins 500 euros par mois. Il est favorable à un relèvement des tranches d'imposition indexées de la même manière que les salaires.
Dans le même ordre d'idée, les libéraux francophones soutiennent le principe d'une limitation des allocations de chômage dans le temps à deux ans pour ceux qui refuseraient deux emplois convenables ou formations dans un métier en pénurie de niveau équivalent.
On retrouve aussi l'importance attachée à la valeur de travail dans le programme du MR pour les retraites à travers le voeu d'un "écart minimum de 300 euros entre la pension de ceux qui ont travaillé toute leur carrière et celle de ceux qui est dominée par des périodes assimilées".
Une série d'autres axes programmatiques s'inscrivent dans le droit fil de la ligne libérale notamment en matière de sécurité, de migration, de mobilité ou encore de gestion des dépenses publiques. Le MR veut ramener leur déficit dans la moyenne européenne de 50% du PIB d'ici 10 ans.
Le défi climatique, et son corolaire énergétique, n'est pas loin dans le classement des priorités du MR, qui veut maintenir cinq réacteurs nucléaires et miser, au rayon des énergies renouvelables, prioritairement sur le photovoltaïque et l'éolien.