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« Fantaisiste et inacceptable » : Bernard Clerfayt (DéFI) flingue la proposition du MR pour Bruxelles

Par RTL info avec Belga
Le chef de file de DéFI au gouvernement bruxellois en affaires courantes, Bernard Clerfayt, a vivement critiqué la proposition du président du MR, Georges-Louis Bouchez, d’accorder un poste de secrétaire d’État à une personnalité approuvée par la N-VA. Il dénonce une idée « inacceptable » et « fantaisiste » qui déséquilibrerait encore davantage la représentation bruxelloise.

Le chef de file de DéFI au gouvernement bruxellois en affaires courantes, Bernard Clerfayt, a qualifié mercredi d’» inacceptable » et de « fantaisiste » la proposition faite par le président du MR Georges-Louis Bouchez pour tenter de sortir de l’ornière le processus de formation d’un gouvernement régional.

Le MR a annoncé dimanche soir avoir conclu un accord avec le PS et la N-VA pour reprendre les négociations en vue de former un gouvernement bruxellois à six. Le MR était prêt à confier le poste de secrétaire d’État qui lui est dévolu à une personnalité de la société civile qui aurait l’approbation de la N-VA. Un jour plus tard, il est apparu qu’il y avait néanmoins une différence d’interprétation entre le PS et la N-VA sur le rôle de la formation nationaliste dans le processus.

« Le blocage bruxellois résulte de l’incapacité des Flamands de trouver une majorité flamande qui entre dans le ’corset’ de trois ministres du gouvernement bruxellois (ndlr : en fait deux ministres et un secrétaire d’État), ce qui est déjà une proposition exagérée sur les huit ministres bruxellois. La proposition de ’donner’ un secrétaire d’État francophone aux néerlandophones nous rapproche d’un modèle encore plus déséquilibré de co-gestion paritaire de Bruxelles, alors que les Néerlandophones ne représentent que 10 % de la population », a commenté Bernard Clerfayt.

Qui plus est, ajoute-t-il, la proposition viserait la nomination d’un secrétaire d’État choisi par la N-VA, potentiellement flamand, donnant accès à un poste de ministre au sein du collège de la Commission communautaire française en charge des matières culturelles, sociales ou sportives pour les francophones de Bruxelles », a fait observer le chef de file des amarantes.

« La séquence autour de cette proposition complètement fantaisiste démontre une fois encore que le modèle institutionnel bruxellois n’est pas robuste à l’émiettement des forces politiques flamandes à Bruxelles. Il devient insupportable d’augmenter le nombre de mandats politiques réservés aux Flamands pour en proposer à chaque parti flamand comme s’il n’y en avait pas de trop », a-t-il conclu.

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