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Glatigny n'envisage pas de limiter l'accès aux études de psychologie et de logopédie

La ministre de l'Enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Glatigny (MR), n'envisage pas de limiter l'accès aux études de psychologie et de logopédie, lesquelles ont enregistré une forte augmentation des inscriptions ces dernières années.

Un récent rapport de l'Agence pour l'évaluation de la qualité de l'enseignement supérieur (AEQES) faisait état d'une forte augmentation des populations étudiantes dans ces filières depuis 2016, tout en posant la question de l'impact de cette évolution sur la qualité des enseignements.

Rien que dans les universités, le nombre d'étudiants en psychologie a ainsi progressé de plus de 70% en six ans.

Interrogée mardi en commission du Parlement de la FWB par la députée Rachel Sobry (MR) sur une éventuelle limitation de l'accès à ces études, la ministre Glatigny a répondu que pareille mesure n'était pas réclamée par les acteurs.

Plutôt que de limiter l'accès, il convient plutôt d'améliorer l'information auprès des futurs étudiants dans ces filières, a-t-elle défendu.

"On constate qu'un certain nombre d'entre eux s'orientent vers les sciences psychologiques en n'ayant pas une vision juste du contenu de cette formation", a commenté Mme Glatigny. Une situation qui conduit beaucoup d'entre eux à l'échec ou l'arrêt de leurs études.

Interrogée aussi sur une éventuelle limitation du nombre d'étudiants étrangers admis dans ces filières, la ministre a plaidé mardi pour un statu quo. Les inscriptions en logopédie ne peuvent déjà compter plus de 30% d'étudiants étrangers, a-t-elle rappelé.

Quant aux études de psychologie où aucun quota n'est appliqué, les étudiants non-résidents n'y représentent aujourd'hui que 13% seulement de la population estudiantine. "Ceux-ci ne sont pas la seule cause de l'augmentation de la population étudiante", estime la ministre.

Quant aux éventuels problèmes d'encadrement, elle a rappelé que l'enseignement supérieur avait vu ses moyens augmenter sous cette législature, notamment pour augmenter l'encadrement des étudiants.

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