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Un exercice catastrophe à grande échelle a eu lieu samedi à Ranst, près d'Anvers, sur le Campus Vesta, l'institut provincial de formation à la sécurité. Au total, 300 personnes y ont participé.
L'intervention des pompiers, des ambulanciers, de la police et de l'administration a été testée samedi. L'objectif principal de l'exercice était d'analyser la réponse multidisciplinaire des services d'urgence lors d'une catastrophe impliquant des substances chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires. En guise d'exercice, les étudiants avaient ainsi répandu une substance toxique lors d'une fête réunissant des personnes vulnérables.
L'exercice catastrophe avait en outre une dimension européenne. Des chercheurs de deux projets - eNotice et Proactive - parrainés par la Commission européenne y ont en effet participé. eNOTICE vise à développer un réseau européen de centres de formation aux substances chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires, tandis que Proactive se concentre sur les besoins des civils vulnérables à apporter par les premiers intervenants.
"Le risque d'un incident avec de telles substances est réel", a souligné le député provincial Jan De Haes (N-VA). "Un accident, une pandémie, des attaques terroristes, des violences militaires... Face à ces menaces, la coopération européenne est plus importante que jamais. Et avec cet exercice, nous mettons également toutes les chances de notre côté pour les groupes vulnérables."