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Le Conseil des ministres a adopté vendredi la "Stratégie intégrée pour la région du Sahel", réaffirmant ainsi la priorité que constitue cette région pour la Belgique, ont annoncé les trois ministres concernées au premier chef, celles des Affaires étrangères, de la Défense et de la Coopération au développement.
"Fruit d'un processus consultatif approfondi et inclusif, cette stratégie démontre l'engagement de la Belgique à mobiliser tous les acteurs de sa politique étrangère dans la région comme la Défense, les Affaires étrangères et la Coopération au développement, ainsi que l'Institut Egmont", ont indiqué Ludivine Dedonder (PS), Hadja Lahbib (MR) et Caroline Gennez (Vooruit) dans un communiqué commun.
Selon elles, la Stratégie Sahel reflète l'approche globale de la Belgique, mettant l'accent sur la coordination et la concordance des actions de tous les acteurs impliqués. Dans cet esprit, les acteurs de la coopération non-gouvernementale belge engagés dans la région ont également été sondés sur leurs priorités en la matière.
Cette stratégie incarne une vision partagée visant à promouvoir un voisinage européen sûr et stable, la sécurité humaine et la défense des droits humains, l'Etat de droit et la bonne gouvernance, la sécurité économique et la prospérité durable, ainsi que le maintien d'un partenariat solidaire et fiable au Sahel. Ces cinq objectifs communs sont au cœur de cette stratégie qui est également étroitement liée à la Stratégie nationale de sécurité de la Belgique, assurent les ministres.
Compte tenu de la relation étroite entre les pays du Sahel (le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad) et leurs pays voisins, notamment les États côtiers du golfe de Guinée et les pays du Maghreb, le concept de région du Sahel y est défini de manière large et en accord avec les concepts développés par l'Union européenne, les Nations unies et l'Union africaine (UA).