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La commission de la Mobilité de la Chambre a adopté mercredi un projet de loi portant soutien au transport de voyageurs par trains de nuit. À la demande de la N-VA, une deuxième lecture sera nécessaire avant un renvoi du texte en plénière.
Porté par le ministre de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo), le texte vise à soutenir le développement des trains de nuit au départ ou à l'arrivée en Belgique.
Ce projet de loi est une première européenne, a ajouté le ministre. "Avec ce vote, la Belgique va jouer un rôle moteur dans le développement des liaisons en train entre les grandes villes d'Europe, avec l'ambition particulière de faire de Bruxelles un véritable pôle ferroviaire international. L'offre internationale se redéploie pour tenter de répondre à l'engouement énorme des voyageurs. C'est réjouissant. Mais il est essentiel d'offrir ce soutien concret à tous les opérateurs européens actuels et futurs, pour les encourager à encore développer leur offre de trains de nuit et de la sorte apporter une alternative solide au transport aérien pour les voyages jusqu'à 1.000 kilomètres", a-t-il commenté.
Concrètement, ce projet de loi permet à l'État fédéral de prendre en charge la redevance d'utilisation de l'infrastructure ferroviaire ainsi que les coûts de l'énergie de traction pour les exploitants de trains de nuit. Le budget consacré à la mesure s'élève à 2 millions d'euros. L'aide est prévue pour les années 2023 et 2024. "Et si je suis membre du prochain gouvernement, je plaiderai pour une prolongation de la mesure", a ajouté le ministre.
Son entrée en vigueur sera déterminée par le gouvernement en fonction de la date d'approbation du régime d'aide par la Commission européenne.
