Partager:
La Flandre doit "disposer de tous les leviers" qui lui permettront de conserver sa prospérité, a souligné mardi la présidente du Parlement flamand, Liesbeth Homans (N-VA), à l'occasion de la réception officielle de la Fête flamande célébrée comme chaque année à l'Hôtel de ville de Bruxelles.
"Nous sommes à un tournant important mais en faisant preuve d'audace et bonne volonté nous pourrons aller de l'avant. Car personne n'a quelque chose à gagner de l'immobilisme", a-t-elle expliqué devant un parterre de personnalités politiques. "Je suis convaincue que nous devrons nous asseoir à la table des discussions, sans tabous, avec les autres Régions et Communautés".
À ses yeux, une discussion ouverte s'impose sur la question de savoir si "le carcan fédéral" permet encore le développement de l'économie.
Un thème repris également par le président de la N-VA, Bart De Wever, en marge des discours officiels. Selon lui, si après les élections de 2024, un "changement de système" ne se produit pas, le pays ira à la "faillite".
"L'impossibilité d'encore changer quoi que ce soit sera le moteur qui nous permettra de franchir cette étape", a-t-il dit.
"C'est ça ou perdre notre prospérité. Nous devons nous écarter de la route du Vivaldi-Titanic", a-t-il ajouté en référence à la majorité fédérale dont les nationalistes flamands ne font pas partie.
La présidente de l'assemblée flamande veut par ailleurs mener une réflexion sur le fonctionnement des parlements, à l'heure où la question des pensions parlementaires a occupé régulièrement le devant de la scène. "Notre fonctionnement correspond-il encore à ce qu'on attend aujourd'hui d'un parlement? Comment remplissons-nous notre tâche de parlementaire? Nous laissons-nous guider par l'idée du jour ou investissons-nous dans les dossiers à long terme pour faire valoir notre droit de contrôle?"