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La FN Herstal, contre laquelle une plainte au pénal a été déposée pour l'exportation d'armes vers l'Arabie saoudite sur la base, selon les plaignants, de licences qui ont été invalidées par le Conseil d'État, a assuré lundi "mener ses activités dans le respect le plus strict des législations et normes régionales, fédérales et européennes en vigueur".
"En matière d'exportation, FN Herstal rappelle ainsi qu'aucun équipement militaire de quel ordre que ce soit ne quitte le territoire belge sans l'octroi en bonne et due forme d'une licence d'exportation par les autorités wallonnes. Chaque licence d'exportation comporte en outre un certificat d'utilisateur final déterminant le seul destinataire auquel l'utilisation des armes est octroyée", a indiqué l'entreprise, entièrement détenue par la Région wallonne, dans une déclaration à l'agence Belga.
Plusieurs associations, dont Amnesty International, la Coordination nationale d'action pour la paix et la démocratie (CNAPD,), la Ligue des droits humains (LDH) et le mouvement pacifiste Vredesactie, ont déposé en janvier une plainte au pénal avec constitution de partie civile contre la FN Herstal, selon Amnesty et le CNAPD, confirmant une information diffusée par le quotidien numérique L-Post.
Ces associations de la société civile reprochent à l'entreprise d'armement d'avoir continué à exporter des armes vers l'Arabie saoudite sur la base de licences qui ont été invalidées par le Conseil d'Etat, au risque "de se rendre complice des crimes de guerre commis par la coalition menée par l'Arabie saoudite au Yémen", selon Amnesty International Belgique.