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La Région bruxelloise et le secteur de la production de matelas se sont engagés sur la voie du recyclage des matelas usagé. Jusqu'à présent, l'absence d'un tel processus se traduisait par l'incinération d'un volume équivalent à deux fois la hauteur de la Tour du midi, a annoncé le cabinet du ministre bruxellois de l'Environnement et de la Propreté publique, Alain Maron (Ecolo).
Autre effet non désiré: la multiplication de dépôts clandestins.
Au cours de sa réunion de jeudi, le gouvernement bruxellois a validé une convention déjà entérinée par Valumat, l'organisme représentatif du secteur. Cet acte fondateur est à présent soumis à consultation publique.
Concrètement, la Région bruxelloise imposera désormais par ce canal, des objectifs précis et croissants de collecte et de recyclage aux producteurs de matelas.
A travers cet accord, le secteur s'engage à trouver des solutions pour éviter les déchets de matelas, couvrir les coûts de collecte et de traitement, mais aussi mettre fin à l'incinération systématique en les concevant de telle manière qu'ils pourraient être réutilisés ou entièrement recyclés.
Selon le un communiqué du cabinet du ministre Maron, Bruxelles-Propreté organise désormais la collecte séparée des matelas usagés dans les Recypark. Les matelas sont stockés dans des conteneurs adaptés pour les protéger des intempéries et les garder dans un état propice au recyclage.
Les commerçants peuvent aussi proposer à leurs clients de reprendre leur ancien matelas, tout en recevant une indemnisation forfaitaire payée par Valumat. Les détaillants qui ne désirent pas ou ne peuvent pas s'insérer dans cette démarche doivent tout de même renseigner les solutions de collecte à leurs clients.
En bout de chaîne, les matelas usagés sont repris par Valumat, qui en assure le traitement à ses frais. Les matériaux peuvent notamment être réutilisés pour fabriquer des isolants acoustiques et thermiques ou des équipements sportifs.