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La réorganisation des services de l'Office de l'emploi (Onem) est une nécessité et n'entraînera pas de licenciements, assure l'institution jeudi dans un communiqué. Les effectifs, estimés par les syndicats à 2.400 aujourd'hui, seront probablement réduits à moyen terme, essentiellement en raison des départs de collaborateurs à la retraite.
Quelque 150 travailleurs ont manifesté dans la matinée devant le siège de l'Onem à Bruxelles. Ils craignent que la réorganisation se fasse au détriment du public et du personnel de l'Office de l'emploi. La direction assure pour sa part que la réorganisation ne réduira pas le service offert aux usagers.
"Le projet prévoit le regroupement de certaines activités pour réaliser des économies d'échelle et pour conserver des équipes de taille suffisante", affirme-t-elle. L'entreprise se veut rassurante en matière d'emploi en son sein. "Tous nos collaborateurs resteront en poste. L'Onem a tenté de limiter au maximum l'impact de cette réorganisation pour son personnel. Certains travailleurs devront changer de lieu de travail ou d'activités, mais la direction veillera à ce que les collaborateurs concernés soient accompagnés de manière optimale."
Par ailleurs, plusieurs centaines de personnes accéderont dans les cinq prochaines années à la pension. L'intention de la direction est "évidemment de les remplacer en fonction des ressources budgétaires disponibles".
L'institution justifie encore cette réorganisation par la nécessité d'adapter "sa structure et son fonctionnement afin de réaliser des gains d'efficacité" qui doivent permettre de poursuivre "ses missions de service public".
Le projet de réorganisation est actuellement négocié avec les syndicats. Une réunion est d'ailleurs prévue vendredi après-midi, a précisé la CGSP Admi wallonne. "Une proposition finale doit encore être faite au Comité de gestion qui prendra ensuite la décision", conclut la direction.
