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La secrétaire d'État à l'Asile et à la Migration Nicole de Moor (CD&V) regrette que des mandataires politiques s'opposent à l'accueil de demandeurs d'asile sur un site à Kampenhout avant même qu'une demande n'ait été introduite. Elle l'a signifié jeudi matin, au cours de l'émission De Ochtend (Radio 1-VRT).
Pour désamorcer la crise de l'asile, le gouvernement fédéral a adopté, la semaine dernière, un ensemble de mesures. L'une d'entre elles consiste en un accueil temporaire de demandeurs d'asile sur un site à Kampenhout, pour lequel l'Union européenne met à disposition des conteneurs résidentiels.
Le site en question est en cours d'examen, a déclaré jeudi à De Ochtend la secrétaire d'État De Moor. Il reste notamment à déterminer si l'approvisionnement en eau et l'évacuation des eaux usées peuvent être réalisés et si les autorisations nécessaires peuvent être obtenues. Mais c'est là que le bât blesse: la ministre flamande de l'Environnement, Zuhal Demir (N-VA), a déclaré mercredi que le site ne convenait pas.
"Je trouve incohérent que des gens fulminent un jour contre les saisies à mon cabinet parce qu'il n'y a pas assez de places d'accueil, et que le lendemain, ils se mettent en travers de la route pour protester contre une piste qui n'est qu'à l'étude", a répliqué jeudi Nicole de Moor.
La secrétaire d'État ne veut pas préjuger du résultat de l'analyse, mais souligne qu'elle cherchera un autre site si la piste de Kampenhout se révèle impossible. Bien qu'il n'y ait "pas une infinité de sites où l'on peut mettre 600 conteneurs", a-t-elle ajouté.