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Le Point de contact pour une concurrence loyale, où tout un chacun peut faire état d'une fraude sociale présumée, a reçu 7.202 signalements l'année dernière, selon les chiffres du Service d'information et de recherche sociale. C'est environ 2.000 de moins que les années précédentes.
La diminution du nombre de signalements est principalement due à la réduction des mesures "corona". Depuis l'apparition du Covid-19, le Point de contact était en effet le point de chute pour les signalements liés au non-respect des mesures sanitaires. Ceux-ci sont passés de 1.890 en 2021 à 207 en 2022.
L'année dernière, la majeure partie des signalements (4.624) concernait le travail non déclaré et clandestin. Ce chiffre n'a pratiquement pas changé par rapport à 2021 (4.669). En deuxième position, on trouve les allégations de fraude au domicile, avec 1.127 signalements.
À la demande du cabinet du ministre du Travail Pierre-Yves Dermagne (PS), le Service d'information et de recherche sociale a consacré davantage d'attention au thème du "bien-être au travail" l'année dernière. Le Point de contact a ainsi reçu des signalements relatifs à de la discrimination au travail (10), de l'exploitation économique et traite des êtres humains (26), de la fraude transfrontalière (2) et au bien-être au travail (3).
Dans un premier temps, les inspecteurs sociaux ont retenu 4.540 signalements (63%). Les 37% restants ont été rejetés en raison de l'insuffisance des données relatives à l'adresse (633) ou à la contrepartie (633), ou parce qu'ils avaient déjà été traités (555). Certains signalements étaient également inopportuns (623), par exemple lorsqu'un contrôle n'était pas possible ou lorsque l'on pouvait y renoncer sur base des informations contenues dans la base de données.