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"Personne ne sera laissé de côté" à la suite de la réforme des réseaux sectoriels wallons et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) à l'étranger, a affirmé le ministre-président régional, Elio Di Rupo, lundi, en commission du parlement wallon.
"Les attachés actuels pourront prétendre à intégrer le nouveau système. Ceux qui ne le pourront pas, ou qui ne le voudront pas, rejoindront Wallonie-Bruxelles International (WBI)", a-t-il assuré, interrogé sur le sujet par le député Christophe Bastin (Les Engagés).
Début avril, les gouvernements wallon et de la Fédération Wallonie-Bruxelles s'étaient entendus pour réformer les réseaux sectoriels de Wallonie-Bruxelles à l'étranger afin de renforcer la diplomatie scientifique, académique et culturelle des deux entités.
"Cette réforme est partie d'un constat: ces réseaux doivent être plus lisibles et plus visibles dans un environnement international très concurrentiel", a rappelé ce lundi Elio Di Rupo.
Jusqu'à présent, l'architecture des réseaux sectoriels Wallonie-Bruxelles était organisée sur trois niveaux : les Agents de Liaison Scientifique, les Agents de Liaison Académique et Culturelle et les Chargés de projets.
À la suite de la réforme ne subsisteront que deux niveaux distincts : un réseau de Conseilleurs Scientifiques et Académiques et des Chargés de développement culturel et patrimonial.
La diplomatie scientifique et académique reposera sur un réseau à l'étranger de 10 Conseillers Scientifiques et Académiques. Quatre nouvelles destinations seront couvertes - l'Espagne, la France, le Japon et le Royaume-Uni - en plus des six existantes (Allemagne, Brésil, Canada, États-Unis, Suisse et Suède).
La diplomatie culturelle s'appuiera quant à elle sur les 21 chargés de projets existants, appelés désormais Chargés de développement culturel et patrimonial, avec deux nouvelles localisations à Varsovie et Bucarest dans le cadre d'un renforcement des partenariats avec l'Europe de l'Est.