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La ministre fédérale de l'Energie, Tinne Van der Straeten, a approuvé vendredi le plan de développement d'Elia pour la période 2024-2034, a-t-elle indiqué mardi en commission de la Chambre en réponse à Marie-Christine Marghem (MR) et Kurt Ravyts (VB).
Par ce plan, le gestionnaire du réseau de transport de l'électricité établit sa feuille de route en vue de renforcer l'approvisionnement énergétique du pays. Il se fonde sur diverses études et analyses réalisées à l'échelon européen et en Belgique pour déterminer les besoins en capacité de transport.
Selon la ministre, les objectifs de la politique énergétique fédérale sont traduits dans ce plan: intégrer au maximum le potentiel des énergies renouvelables, réaliser l'île énergétique hybride pour connecter les parcs éoliens et les interconnexions, électrification de la société pour réduire les émissions de CO2, intégrer au maximum l'électricité au sein du marché européen grâce aux interconnexions et renforcer le réseau existant.
Les projets des dix années à venir seront concrétisés dans des phases ultérieures. La CREG, gendarme du secteur, a déjà mis en garde contre une augmentation des tarifs. Selon la ministre, certains investissements sont nécessaires pour accélérer l'électrification et diminuer le CO2 et "le coût de l'inaction sera bien plus élevé". Qui plus est, les investissements se traduiront par de l'emploi, la sécurité d'approvisionnement et davantage d'énergie renouvelable, a-t-elle ajouté.
La ministre a également rappelé l'introduction de la norme énergétique qui doit favoriser la position concurrentielle des entreprises.
A ses yeux, à l'avenir, il importera de rendre le suivi du plan plus dynamique.