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Le discounter, Aldi, est également en proie à des troubles sociaux. Sa direction désire résilier une convention collective de travail (CCT) qui garantit la mise à disposition de personnel supplémentaire et les syndicats s'en inquiètent. La CNE menace de mener des actions si elle maintient son projet.
D'après les représentants des travailleurs, les patrons ont annoncé, lors d'une réunion cette semaine, une nouvelle évaluation des différentes missions à accomplir dans les magasins. "Chez Aldi, toutes les tâches sont littéralement chronométrées. C'est sur cette base que l'on détermine le nombre d'employés qui y sont affectés", décrit le syndicat chrétien.
Ce dernier craint à présent que la nouvelle estimation ne conduise à l'assignation d'une main d'œuvre moins importante et au "retour de la charge de travail infernale" de 2021.
Car selon les syndicats, l'état-major de l'entreprise a fait savoir qu'elle ne comptait plus respecter une convention collective de 2021. Celle-ci garantit l'augmentation du nombre d'heures de travail et par corollaire, du personnel.
La CNE estime que cela équivaudrait à un mi-temps en moins par magasin et donc, à une charge de travail accrue pour les salariés en place. Le syndicat socialiste ajoute que la charge de travail est déjà élevée chez Aldi aujourd'hui, car il y a beaucoup de malades parmi les membres du personnel.
Le syndicat chrétien réclame une conciliation collective: "Sans conciliation, un préavis d'actions suivra." Aucune date n'a encore été fixée pour la nouvelle consultation revendiquée. Pour sa part, la SETca considère qu'il est encore trop tôt pour parler d'actions.