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Entre école, logopède et psychomotricité: voici à quoi ressemble le quotidien de Mélyna, 11 ans, atteinte de dyspraxie

Mélina, 11 ans, souffre de dyspraxie. Ça ne se voit pas au premier coup d’œil, mais elle a parfois du mal à exécuter certains gestes, réaliser certaines tâches ou à écrire. Elle peut aussi être maladroite ou être plus lente à enchaîner des actions. 

"En classe, ce qui est compliqué, c’est écrire par exemple. Ça prend du temps. Aussi, parfois, on nous dit des mots de dictées, je n’arriverais pas à retenir les mots, vu qu’elle le dit, elle n’écrit pas. C’est un peu dur quand même", confie la fillette.

A la maison aussi, être dyspraxique, ça peut être compliqué. "Prendre sa douche, s’habiller… En fait, quand il y a des multitâches, c’est compliqué. Donc s’il faut se laver ou s’habiller, d’office, il y a des tâches différentes donc elle doit préparer ses vêtements. Pour ça, je l’aide encore. Elle va bientôt avoir 11 ans, mais on lui donne un petit coup de pouce parce que choisir une tenue pour s’habiller, c’est très compliqué, car il y a trop de choix", explique sa maman. 

Dyspraxie, dyslexie, dyscalculie, dysphasie… Aujourd’hui, dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, on estime qu'environ 9.200 enfants bénéficient d’aides et d’arrangements. Ils ont en effet besoin de suivis et encadrés pour apprendre à leur rythme. Comme Mélina, qui va chaque semaine chez la logopède et à la psychomotricité.

Retrouvez le Grand Format "L'école des 'Dys'" sur RTL Play.

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  • On ne s'en est rendu compte que récemment. Auparavant, ils auraient été redirigés vers des métiers d'ouvriers sans leur venir en aide autrement, malheureux toute leur vie et payés au lance-pierre. On les aurait qualifié d'incapables ou de sots. Pourtant pour surmonter ces handicaps invisibles avec succès, il faut de solides doses de persévérance, de ténacité et de courage.

    Jean Valjean
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