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La Belgique est en plein pic des infections respiratoires. Les services d'urgence ne sont pas saturés, mais Sciensano surveille l'évolution des différents virus. Et si nous sommes bien loin de la situation vécue pendant le Covid, certains gestes et conseils restent d'actualité.
C'est un patient très spécial qui se présente à l'hôpital. Saint-Nicolas a trouvé un peu de temps dans son planning très chargé pour se faire vacciner contre la grippe. "Je suis à un âge canonique, c'est un âge à risque. Et comme je suis en contact régulier avec les patients, surtout aujourd'hui, je me vaccine pour protéger également tous les petits-enfants et tous nos autres patients."
2.000 à 3.000 décès
La vaccination pour les personnes à risque, c'est l'un des grands rappels du plan hivernal contre les infections respiratoires. Entre octobre et avril, les grippes, Covid et autres virus refont leur apparition. Alors pour limiter leur impact, les autorités insistent sur la prévention. "On peut compter plus ou moins entre ces périodes d'octobre et d'avril à 1,2 million, 1,8 million de consultations au sein de la médecine générale, donc c'est beaucoup. 20 000 hospitalisations, certains d'entre eux malheureusement en soins intensifs et malheureusement 2.000 à 3.000 décès. Donc c'est un poids important au sein du système de santé. Et donc le but de ce plan, c'est bien sûr que la population vive de manière adaptée, de manière fonctionnelle, le plus normalement possible, mais également de limiter les conséquences néfastes sur le système de santé."
Les gestes à adopter
Conséquences néfastes telles que l'explosion des hospitalisations et la surcharge des hôpitaux. Pour éviter cela, le plan hivernal ressort aussi les fameux gestes barrières, mais adaptés à la situation actuelle. "Donc un, le lavage des mains. Deux, on peut bien ventiler les pièces quand on est à plusieurs régulièrement pour s'assurer que le taux de virus dans la pièce diminue. La ventilation est très importante. Quand on éternue, on éternue dans un mouchoir en tissu ou en papier qu'on jette directement et puis on se lave les mains. Si on n'a pas, parce que parfois, quand on éternue, on n'a pas toujours le mouchoir sous la main, alors c'est le geste du coude. On doit vraiment éternuer dans son coude pour éviter de mettre des virus sur les mains."
Le SPF Santé recommande aussi de porter un masque lorsque l'on est malade pour éviter de transmettre le virus à notre entourage. À côté de ces mesures classiques, le système des soins de santé surveille aussi avec attention l'évolution de chaque maladie pour pouvoir adapter ses ressources en cas de pic épidémique.