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L'intelligence artificielle prend de plus en plus de place dans les entreprises. Elle ne remplace pas tout à fait les humains, mais les logiciels peuvent nous faire gagner du temps. Dans certains cas, de plus en plus d'entreprises les utilisent, notamment pour du recrutement. Quels sont les avantages et les limites de cette évolution ?
Cette agence de recrutement a de plus en plus souvent recours à l’intelligence artificielle. Depuis des années, un logiciel permet de faire le tri dans les CV, via un moteur de recherche. Désormais, elle a aussi recours à Chat GPT, pour créer les annonces de recrutement. "Notre participation reste indispensable. On remet l'annonce dans l'ordre et aussi, ça nous permet de préciser les tâches, les avantages qui sont demandés et fixés pour cette fonction-là", explique Morgane Torfs, consultante senior pour Manpower.
Manpower a mené une enquête auprès de 510 employeurs belges. Près d’un sur 3, utilise déjà l’intelligence artificielle à des fins de recrutement. Les avantages ? Un gain de temps et une réduction des coûts pour les entreprises, qui sont de plus en plus nombreuses à y avoir recours, ou à l’envisager.
Mais peut-on accorder une confiance totale à cette intelligence artificielle ? "Je pense qu'il faut faire attention. Il y a toujours de la subjectivité, même dans l'intelligence artificielle. (…) Elle va permettre une expérience qui est parfois un petit peu plus personnalisée", précise Michel Herquet, expert en Intelligence Artificielle.
Pour Marc Vandeleen, porte-parole de Manpower Group : "Les robots ne vont jamais remplacer les humains, encore moins dans le domaine des ressources humaines. Dans "ressources humaines", il y a le mot humain donc c'est vrai que le ou la consultante sera toujours déterminant".
Selon l’enquête, seuls 7 % des employeurs belges interrogés refusent catégoriquement d’avoir recours à l’intelligence artificielle dans leurs processus de recrutement.