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Les syndicats BBTK/Setca et ACV Puls/CNE menacent de mener des actions chez Bruxelles Airlines après le licenciement de trois hôtesses. Les trois employées ont refusé d’encadrer un vol vers le Ghana après que l’équipe de nettoyage avait fait état de la présence probable de nuisibles à bord. Pour la compagnie aérienne, il s’agissait d’une fausse alerte.
Selon le représentant du BBTK, Olivier Van Camp, l’alerte portait sur des insectes comme des puces ou des punaises. Après un contrôle, l’appareil a finalement été libéré pour le départ. Il s’agissait finalement d’une fausse alerte. « Le personnel de nettoyage est formé pour être vigilant face à ce genre de situation », précise de son côté Brussels Airlines.
Cinq membres d’équipage n’étaient toutefois guère rassurés et ont refusé de prendre part au vol, ajoute M. Van Camp. Deux d’entre eux ont finalement consenti à opérer la connexion et les trois autres ont invoqué leur droit à refuser de voler parce qu’ils n’étaient « pas en état ». Le personnel de cabine peut toujours indiquer ne pas se sentir en état de voler et la compagnie doit le respecter.
Selon la direction de la compagnie, les hôtesses ont enfreint de façon flagrante plusieurs procédures, entraînant un préjudice pour l’entreprise et les passagers. C’est pourquoi trois membres du personnel ont été licenciés. « Il s’agit de personnes de 30, 27 et 20 ans », précise M. Van Camp.
Les syndicats estiment que ces licenciements sont excessifs. Ils affirment avoir essayé de négocier, mais la direction campait sur ses positions. Les syndicats socialiste et chrétien craignent que ce scénario ne constitue un « très dangereux précédent » et menacent d’actions. Le timing ne serait pas idéal pour Brussels Airlines, à la veille des vacances de Toussaint en Flandre et de la seconde semaine de congés en Belgique francophone.
Aucun préavis de grève n’a encore été introduit, les syndicats tenant d’abord à rassembler le personnel.



















