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Après deux ans d'absence en raison du coronavirus, la 10e cérémonie des Machins du cinéma, les petits prix du cinéma belge, s'est tenue samedi soir à Reset, près de la gare centrale à Bruxelles, devant quelque 800 personnes.
Depuis leur création en 2012, Les Machins précèdent les prestigieux Magritte du Cinéma. Ce rendez-vous des professionnels du 7e art en Belgique est l'occasion de décerner des prix décalés visant les films de la sélection. Cette soirée permet aussi de mettre en lumière les métiers de l'ombre du cinéma.
Maîtresses de cérémonie, les Miss Machins Lucy Mattot et Daphné Huynh ont décerné avec humour des prix insolites au petit monde du cinéma belge.
Le Machin de la Sobriété énergétique a été décerné à Arnaud Hock pour l'éclairage aux bougies dans le film "Sans soleil". Le Machin de la Commission est allé à Lenny et Harpo Guit dans "Fils de Plouc". Joachim Lafosse, Juliette Goudot, Anne-Lise Morin, François Pirot, Chloé Léonil, Lou du Pontavice et Pablo Guarise se sont partagés le Machin Immoweb pour la maison de campagne dans "Les intranquilles". Le Machin Marie Kondo a été remporté par Amélie Van Elmbt et Maya Duverdier pour la syllogomanie dans le film "Dreaming Walls". Le Love Machines, quant à lui, est revenu à Bérangère McNeese, Lucas Meister et Corentin Geisen pour les amours au sein d'une Citroën dans "Des gens biens".