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Près de 200 États ont approuvé, mercredi matin à Dubaï (Émirats arabes unis), le premier "bilan mondial" dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat, appelant à opérer une transition hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques. "La sortie du fossile est actée!", a réagi sur X la ministre belge du Climat, Zakia Khattabi.
"Sous la pression d'une grande majorité de pays, et avec les États insulaires et l'Union Européenne en tête, nous résolvons enfin le tabou des négociations sur le climat", a déclaré la ministre à l'agence Belga dans la foulée de l'accord. "Il est évident que nous devons abandonner les combustibles fossiles. Le fait que le monde entier le dise clairement aujourd'hui est historique! Cela a pris près de 30 ans !".
Mme Khattabi appelle à "tracer la voie à suivre" afin que la transition "soit juste et possible pour chaque pays et chaque citoyen".
Dès l'ouverture de la COP28, les Etats participants avaient également adopté le texte de mise en oeuvre du fonds sur les "pertes et dommages" climatiques dans les pays vulnérables. La création de celui-ci constitue "une avancée importante", a estimé Mme Khattabi. Pour elle, le véritable enjeu se situe cependant dans les années à venir: "c'est maintenant que les émissions mondiales doivent atteindre leur maximum et commencer à diminuer. Le fait que le monde veuille encore travailler ensemble sur cette question est porteur d'espoir", a-t-elle conclu.