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Malgré la canicule, nos chaussées ne se soulèvent pas cette année: voici pourquoi

Les routes et le rail peuvent également souffrir des fortes chaleurs. Les variations de températures provoquent des soulèvements de chaussée au niveau des joints de dilatation. 

Cette année, il fait très chaud, mais les températures restent constantes. Le SPW n'a donc pas relevé de problèmes importants sur les routes jusqu'à présent. Si la situation reste telle quelle, ça devrait donc continuer ainsi.

"Ce qui constitue un problème généralement, ce sont les variations de températures. On a connu ça l'année dernière où on passait de périodes relativement froides pour la saison à des périodes beaucoup plus orageuses. Sur les anciennes routes, ça peut créer des joints de dilatation au niveaux des soulèvements de chaussée. Cette année-ci, comme la température est constante, on n'a pas de problèmes sur le réseau routier wallon", éclaire Nicolas Yernaux, porte-parole du Service Public de Wallonie.


Infrabel met en place un plan chaleur

Les missions du SPW n'ont donc pas été adaptées. On ne dénombre pas de contrôles supplémentaires des routes, mis à part les contrôles habituels évidemment. Les fortes chaleurs n'empêchent pas de réaliser les travaux sur les chantiers en cours. Le bitume est de toute façon chauffé à une température élevée.

Sur le rail, des contrôles plus intenses sont mis en place lors de fortes chaleurs. C'est le cas du ''plan chaleur'' d'Infrabel. Il est déclenché lorsque la température au rail est supérieure à 30 degrés car l'acier risque de se dilater et pourrait sortir des voies. Cela pourrait mener à des problèmes sur le trafic ferroviaire, et même à des déraillements. Les contrôleurs visitent des points à risques tels que des appareils de dilatation, ponts, et travaux.


Des horaires adaptés pour le personnel d'Infrabel 

"Si on a eu un chantier avant les fortes chaleurs, on doit effectuer plus de surveillance à cet endroit-là", explique Lassen Sabir, sous-chef de secteur technique au poste d'Angleur. 

Des mesures sont également prises pour le personnel d'Infrabel, qui travaille souvent aux heures les plus chaudes. 500 travailleurs œuvrent quotidiennement pour les contrôles sur le rail. Lors du plan chaleur, leurs horaires sont adaptés. Le personnel bénéficie de plus de pauses et est plus souvent alimenté en eau. "Quand il fait vraiment très chaud, on peut s'arrêter 10 minutes", explique Lassen Sabir. 

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