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Le Premier ministre cambodgien a inauguré jeudi le nouvel aéroport à un milliard d'euros financé par la Chine, desservant les célèbres temples d'Angkor, qui doit redynamiser le tourisme.
"C'est un nouvel événement historique pour le secteur du transport aérien au Cambodge", a déclaré Hun Manet, le dirigeant du royaume d'Asie du Sud-Est qui a succédé à son père Hun Sen en août dernier.
"Notre devoir est de faire fonctionner cet aéroport, (...) et de faire en sorte qu'il fasse décoller le niveau de vie de la population", a-t-il indiqué.
Le nouvel aéroport international de Siem Reap a accueilli son premier vol le 16 octobre, en provenance de Bangkok.
Il s'agit du dernier exemple en date des investissements chinois au Cambodge dans le cadre des "Nouvelles routes de la soie" lancées il y a dix ans par le président chinois Xi Jinping. Le pays est devenu l'un des principaux alliés de Pékin en Asie du Sud-Est durant le règne de presque quarante ans de Hun Sen.
Des investisseurs chinois ont supporté le coût du nouvel aéroport, estimé à 1,1 milliard de dollars (1 milliard d'euros). Le site, qui s'étale sur 700 hectares, doit pouvoir accueillir 12 millions de passagers par an d'ici 2040. Il se trouve à une quarantaine de kilomètres des temples d'Angkor, la principale destination touristique du Cambodge.
L'ancien aéroport, qui se trouvait à quelques kilomètres seulement des principaux temples d'Angkor, posait des problèmes pour la conservation du site reconnu au patrimoine mondial de l'Unesco, selon des experts.
Le royaume a accueilli environ 3,7 millions de visiteurs étrangers sur les neuf premiers mois de l'année 2023, à un rythme inférieur à la tendance pré-Covid (6,6 millions de touristes étrangers en 2019).
Un nouvel aéroport est également en construction près de la capitale Phnom Penh, avec une livraison prévue en 2025.