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Delhaize envoie à nouveau des huissiers garantir l'accès à une dizaine de magasins

La direction de Delhaize a une nouvelle fois envoyé des huissiers garantir l'ouverture d'une dizaine de ses magasins, dont les travailleurs menaçaient de fermer les portes samedi en raison du conflit social qui mine la chaîne de supermarchés depuis le début du mois de mars. Vers 10h00, sept des 128 magasins détenus en gestion propre affichaient portes closes, a précisé le porte-parole de l'enseigne au lion Roel Dekelver.

La journée du samedi s'annonce intense pour les supermarchés, avant le week-end prolongé du 1er mai. Les syndicats avaient laissé entendre que de nouvelles actions viendraient perturber l'ouverture. La direction a donc anticipé en recourant largement à des huissiers et, en certains lieux, à la police également, a indiqué M. Dekelver.

Si des retards ont été constatés à l'ouverture, la grande majorité des 128 magasins du groupe accueillait la clientèle. Parmi les sept supermarchés Delhaize fermés samedi matin, deux (à Ixelles et Mons) l'ont été sur demande de la direction, qui ajoute agir préventivement, et garderont portes closes jusqu'à mardi. Un troisième, à Molenbeek, est inaccessible en raison de travaux planifiés antérieurement.

Les quatre dernières enseignes concernées par une fermeture se situent à Anvers, Marcinelle et Montigny.

Bloqué jeudi par des manifestants, le centre de distribution du groupe à Zellik, dans le Brabant flamand, ne subissait, lui, aucune perturbation samedi matin, selon le porte-parole de Delhaize. Certaines marchandises étaient cependant indisponibles dans les rayons des supermarchés, conséquence de cette paralysie antérieure à Zellik.

Depuis le 7 mars et l'annonce par la direction de passer sous franchise les 128 magasins Delhaize intégrés, les syndicats mènent des actions de grève dans les supermarchés. Un nouveau conseil d'entreprise extraordinaire chez Delhaize se tiendra mardi. La direction assure que la franchisation s'accompagnera du maintien des salaires et conditions de travail des employés, mais les syndicats doutent.

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