Partager:
Elia, le gestionnaire du réseau du transport d'électricité en Belgique, va développer son offre en province de Namur afin de répondre à une demande croissante, ont indiqué lundi ses représentants.
Les besoins en électricité sont de plus en plus importants en Belgique. Le nombre de véhicules électriques a doublé en une année et les pompes à chaleur sont de plus en plus prisées par les particuliers. Les industries poursuivent également leur électrification à vitesse grand V. Il faut dès lors augmenter la capacité du réseau pour pouvoir absorber cette nouvelle demande, souligne l'opérateur.
Historiquement développé en 70.000 volts, le réseau de la province de Namur doit impérativement être converti en 110.000 volts au minimum, tout en étant directement supporté par des transformateurs raccordés au réseau 380.000 volts. En outre, cela doit aussi permettre d'intégrer de manière optimale le potentiel de production d'énergie renouvelable dans la zone.
Fin 2022, le réseau entre les postes d'Auvelais et de Gembloux a été remplacé par une ligne haute tension de deux fois 150.000 volts. Des travaux sont également en cours entre Gerpinnes et Hanzinelle pour la pose de deux câbles de 12.600 volts. La fin du chantier est prévue pour fin 2024, tout comme pour l'axe Hastière-Pondrôme, où une double liaison aérienne de 110.000 volts est en cours de réalisation.
Si aucune date ne peut encore être avancée, le prochain grand développement du maillage doit concerner la liaison Lonny-Achêne-Gramme. Il s'agit là de renforcer le réseau existant de 380.000 volts. Parallèlement, Elia travaille sur le "découplage" du réseau namurois avec ceux du Hainaut et de la province de Liège. Par découplage, il faut comprendre une meilleure interconnexion entre ces différents réseaux, bien nécessaire en cas de problème technique ou de pic de consommation.