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La Bourse de Paris progresse de 0,37% mardi matin, hésitant toutefois entre l'optimisme généré par les perspectives monétaires et les résultats mal accueillis de Bouygues.
L'indice vedette CAC 40 montait de 29,99 points à 8.026,63 points vers 09H40, après une semaine passée sous la barre des 8.000 points.
Lundi, la cote parisienne a progressé de 0,49%, après avoir pris 0,54% vendredi suite à la publication de données sur l'emploi américain qui ont satisfait les investisseurs.
A Wall Street, les trois indices principaux enchaînent aussi les séances positives depuis la fin de semaine dernière, rassérénés par l'espoir d'une baisse des taux de la banque centrale américaine (Fed) cette année.
Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt de l'emprunt français reculait légèrement pour la quatrième séance d'affilé, à 2,92% vers 09H35 GMT, contre 2,95% la veille.
Ces hausses sur les marchés boursiers et le repli obligataire ont commencé après "les commentaires de membres de la Fed, qui ont largement repris le ton de Jerome Powell (le président de la Fed) la semaine dernière, restant à distance de tout signal sur le calendrier des baisses de taux, mais évitant ouvertement les messages" en faveur d'une hausse des taux de la Fed, commentent les analystes de Deutsche Bank.
"Le président de la Fed de New York, John Williams, a déclaré qu'il y a des signes indiquant que les ménages sont plus prudents dans leurs dépenses, et il prévoit à terme des baisses de taux, bien que la décision de les baisser dépendra de l'ensemble des données disponibles", rapportent les analystes de Natixis CIB Research.
"Ainsi, la Fed pourrait commencer à baisser ses taux dès la fin de la pause estivale", ajoutent-ils.
Du côté des indicateurs macroéconomiques, les commandes reçues par l'industrie allemande ont reculé de 0,4% sur un mois, selon l'Office statistique Destatis, tandis qu'un rebond était attendu par les analystes sondés par Factset. Les exportations allemandes ont elles progressé de 0,9% sur un mois, quand le consensus tablait sur un léger repli.
Bouygues s'effrite
Le groupe Bouygues a subi au premier trimestre une perte nette de 146 millions d'euros, qui s'est creusée de 12 millions en un an et est plus élevée que les prévisions des analystes sondés par Factset.
Bouygues a cependant confirmé ses perspectives pour 2024, fort d'un carnet de commandes important dans la construction.
Son action reculait de 4,05% à 33,90 euros.