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La Bourse de Paris repartait de l'avant (+0,50%) mercredi après que le président de la banque centrale américaine (Fed) Jerome Powell a mentionné à nouveau le terme rassurant de désinflation, et sous l'effet de plusieurs résultats d'entreprises bien accueillis.
L'indice vedette CAC 40 prenait 0,50% à 7.167,82 vers 10H55. La cote parisienne avait stagné (-0,07%) la veille en attendant avec appréhension une intervention de M. Powell.
Le rapport officiel sur l'emploi américain ayant démontré vendredi que la première économie mondiale avait créé beaucoup plus d'emplois que prévu en janvier, les investisseurs craignaient de voir s'envoler leurs espoirs de voir la Fed faire une pause dans ses hausses de taux pour ensuite les baisser dans l'année.
"Les craintes des investisseurs, après les chiffres de l'emploi (vendredi), étaient que le ton de M. Powell soit nettement plus belliciste" mais ces données surprise "n'ont pas vraiment changé le message de M. Powell", commente Christian Parisot, économiste du courtier Aurel BGC.
M. Powell a réaffirmé mardi que l'inflation ralentissait mais que la banque centrale serait prête à relever plus amplement ses taux si les indicateurs d'activité économique étaient plus élevés que prévu.
Il a également défendu, de nouveau, la nécessité, d'après lui, de maintenir les taux des Fed Funds à un niveau élevé jusqu'à la fin de l'année, car l'inflation ne devrait pas approcher la cible de 2% avant 2024.
TotalEnergies de mieux en mieux
TotalEnergies a dégagé le bénéfice le plus important de son histoire, de 20,5 milliards de dollars (19 milliards d'euros) en 2022, grâce à l'envolée des cours du gaz et du pétrole dans le sillage de la guerre en Ukraine.
L'action subissait la plus forte baisse (-3,01% à 55,81 euros vers 10H35) de l'indice CAC 40 alors que RBC Capital Markets faisait état dans une note de "résultats, augmentation des dividendes et perspectives conformes dans leurs grandes lignes aux attentes du marché".
Avis partagés sur les banques
Société Générale (-0,41% à 27,91 euros) a publié un chiffre d'affaires en croissance en 2022 mais un bénéfice net quasiment divisé par trois, à 2,02 milliards d'euros, en raison de l'impact négatif de la cession de sa filiale russe Rosbank, mais qui dépasse toutefois les attentes des analystes.
"Le seul point négatif concerne la distribution, légèrement en-deça des attentes" du quatrième trimestre, estiment ceux de Jefferies dans une note.
BNP Paribas (+1,48% à 63,26 euros) a dégagé un bénéfice net sans précédent l'an dernier, à 10,2 milliards d'euros, battant son record de 2021, mais a expliqué mardi aux syndicats de son métier de crédit à la consommation qu'elle envisageait de supprimer 921 postes dans cette activité.