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L'annonce de l'intention de supprimer 1.116 emplois chez le constructeur de bus Van Hool à Koningshooikt est la plus importante depuis début 2018. A l'époque, la chaîne de supermarchés Carrefour avait annoncé le licenciement collectif de 1.233 travailleurs.
Selon les données du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale, les précédentes restructurations d'envergure concernaient la compagnie aérienne Brussels Airlines (950 emplois, mai 2020) et le laboratoire pharmaceutique GSK à Rixensart (720 emplois, février 2020). L'année dernière, les sociétés Match et Smatch (656 emplois) et Sappi à Lanaken (642 emplois) ont également annoncé des plans de licenciement collectif.
L'entreprise télécom Proximus avait par ailleurs fait part de sa volonté de supprimer 1.900 emplois en 2019, mais la société ne dépend pas de la réglementation sur les licenciements collectifs.
L'annonce d'une intention de procéder à un licenciement collectif est le point de départ des négociations avec les syndicats, dans le cadre de la loi Renault. Lors de ces discussions, l'ampleur des pertes d'emplois peut souvent être réduit. Chez Carrefour par exemple, le nombre définitif de licenciements a été ramené à 1.010, notamment grâce à des départs volontaires, selon les informations de l'administration.