Partager:
Le réseau de chauffage urbain développé à Herstal - alimenté par une partie de l'énergie produite par l'incinération des déchets à l'usine Intradel - entrera en fonction "dans deux à trois mois" avec une petite année de retard, a assuré mardi Frédéric Simon, le directeur d'Urbeo, la régie communale autonome immobilière de la ville.
En mars 2019, les autorités communales avaient présenté leur projet à l'occasion du Mipim, le salon des professionnels de l'immobilier qui a à nouveau pris ses quartiers cette semaine à Cannes, dans le sud de la France. Quatre ans plus tard, l'initiative a finalement pris forme.
Concrètement, c'est sa première phase qui est sur le point de se terminer. Elle permettra de relier, sur près de 5 km, 14 sites de la ville, essentiellement publics (écoles, piscine communale, hall sportif, Hôtel de Ville...) à un réseau de tuyaux souterrains par lesquels passera une partie de l'énergie produite par l'incinération des déchets à l'usine Intradel.
Dans un deuxième temps, à un horizon de 20 ans, le réseau de chaleur alimentera également du logement particulier et sera prolongé jusqu'à Coronmeuse (Liège).
Un budget de 12,7 millions d'euros a été libéré pour la première phase du projet, financé à 90% par les fonds européens Feder; le reste étant à charge des pouvoirs publics.