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Moins de licenciements secs qu'annoncé

Alors qu'il avait été annoncé, lors d'un conseil d'entreprise extraordinaire en avril que 192 emplois étaient menacés, le conseil d'administration de Dreamland et de Dreambaby a décidé, le 26 mai dernier, de procéder au licenciement collectif de 151 collaborateurs au total, peut-lire dans le communiqué de Colruyt Group à l'occasion de la communication des résultats du groupe de l'exercice 2022-2023.

Dans le courant du mois d'avril, Colruyt avait annoncé une restructuration de ses deux chaînes Dreamland et Dreambaby, prévoyant la suppression de 192 des quelque 1.100 emplois de la chaîne de magasins de jouets et de la chaîne d'équipements pour bébés. Un des 48 magasins Dreamland et cinq des 32 succursales Dreambaby fermeront leurs portes. La restructuration va de pair avec la vente de 75% de Dreamland à la chaîne de magasins de jouets ToyChamp.

Entre-temps, la phase d'information et de consultation prévue par la loi Renault, qui définit la procédure à suivre en cas de licenciement collectif, est terminée. Dans sa communication, Colruyt parle encore de 151 employés concernés. "En tant qu'employeur axé sur les personnes, le groupe Colruyt déploiera un maximum d'efforts pour se recentrer au sein du groupe afin de réduire le nombre de licenciements", peut-on y lire.

Une porte-parole du détaillant explique que la baisse du nombre de licenciements est en partie due au fait que les employés concernés ont déjà quitté l'entreprise ou ont trouvé un autre poste au sein du groupe. Karen Van de Voorde, du syndicat socialiste BBTK, a également confirmé cette information.

"Nous sommes toujours en train de négocier un plan social", précise Mme Van de Voorde. "Nous espérons réduire encore le nombre de licenciements secs."

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