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Un défilé aérien qui s'est déroulé comme sur du papier à musique

Lentement, à l'approche de Bruxelles, les trois hélicoptères Agusta A109 resserrent leur formation, alors que l'appareil de réserve qui les accompagnait s'éloigne. La concentration est maximale dans le cockpit alors que le parc de Bruxelles et le Palais royal sont en vue, avec les rues noires de monde qui les entoure.

La scène se déroule ce vendredi vers 16h15 à bord de l'un des 27 appareils militaires qui participent, dans la troisième dimension, au défilé de la Fête nationale, avant les colonnes motorisée et à pied de la Défense, accompagnés des services qui veillent à la sécurité de la population belge.

Les six hélicoptères qui survolent Bruxelles après avoir décollé près d'une heure plus tôt, de Beauvechain pour les Agusta et deux NH90 Caïman de transport tactique (TTH) ou de Coxyde, pour l'unique NH90 en version navale (NFH), sont parmi les premiers à se présenter face à la tribune royale installe place des Palais. Seuls dix chasseurs-bombardiers F-16 (autant d'avions que d'années de règne du roi Philippe). les ont précédés en tirant les couleurs nationales, avec un noir plutôt bleu, selon les observateurs au sol.

Pour Brice, le "nickname" (nom de code) du seoond pilote de l'Agusta immatriculé H-36 - le commandant de bord est une femme, nettement plus expérimentée -, comme pour tous les pilotes, c'est un honneur de pouvoir ainsi montrer leur savoir aux plus hautes autorités du pays ainsi qu'à des milliers de Belges, présents sur place ou suivant les festivités à la télévision.

"Tout s'est bien passé, on était à l'heure", a-t-il confié à son retour au sol à quelques journalistes invités à prendre place à bord des hélicoptères de l'armée.

"C'est toujours un moment particulier, c'est le moment stressant du vol", a-t-il ajouté en revivant son passage - peu fréquent - au-dessus de la capitale

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