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Le groupe de magasins à bas prix britannique Wilko, en faillite et dont les 12.500 salariés risquent de perdre leur emploi, a annoncé jeudi de premiers licenciements après l'échec d'une offre de reprise globale de l'entreprise.
Les administrateurs judiciaires "ont examiné de multiples offres et manifestations d'intérêt" mais "il apparaît désormais clairement qu'aucune offre viable ne porte sur l'ensemble du groupe", a annoncé PwC, l'entreprise qui gère la faillite, dans un communiqué.
Près de 300 salariés seront licenciés à partir de lundi au siège du groupe et chez Kin Limited, une filiale de Wilko, et PwC prévient que "d'autres licenciements dans les deux centres de distribution", dont le nombre reste à confirmer, seront annoncés en début de semaine prochaine.
La chaîne britannique avait déposé le bilan début août, frappée par la crise du coût de la vie et l'inflation au Royaume-Uni, et comptait jusqu'alors 400 magasins et 12.500 salariés.
Vendredi, la société M2 Capital, qui a son siège dans le centre de Londres, avait fait une offre à près de 90 millions de livres, censée garantir la sauvegarde de tous les emplois pendant deux ans.
Mais les auteurs de l'offre "n'ont pas réussi à fournir les preuves démontrant qu'ils disposaient des finances requises pour acheter l'entreprise", a indiqué jeudi le syndicat GMB dans une déclaration transmise à l'AFP.
Conséquence de cette "nouvelle dévastatrice", les processus de licenciement interrompus il y a deux jours à la faveur de la nouvelle offre vont reprendre, a déploré le syndicat, qui représente plus de 3.000 salariés du groupe.