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Eva Kaili sort du silence un an après le début du Qatargate: elle livre sa version des faits et dénonce ses conditions de détention

Eva Kaili sort du silence. L'ex vice présidente du Parlement européen, visée dans l'affaire du Qatargate s'exprime dans les pages de Sudinfo ce matin.

Eva Kaili estime n'avoir rien à se reprocher concernant ce scandale de corruption, elle affirme aussi que ses droits ont été violés par la justice.

"J’ai été mêlée à une affaire qui ne me concernait pas", voilà la première déclaration d’Eva Kaili dans les colonnes de Sudinfo.

Elle s’explique d’abord sur les liasses de billets retrouvés à son domicile. Elle était au courant, mais il s’agissait d'un remboursement de Panzeri, pour son ex-compagnon Francesco Giorgi. En revanche, elle affirme qu'elle ne savait pas que Panzeri avait laissé un autre bagage, rempli, lui aussi de billets, dans leur appartement.

Pourquoi a-t-elle demandé à son père de sortir cet argent de son appartement ? "J’étais sous le choc, j’ai demandé à mon père de laisser l’argent dans un restaurant, pour que Panzeri vienne le chercher", justifie-t-elle à nos confrères en ajoutant que ses empreintes ne figuraient pas sur les billets.

L'eurodéputée affirme que son arrestation a été effectuée "en violation de son immunité". Eva Kaili explique ne pas avoir eu le droit d’appeler un avocat lorsqu'elle a été arrêtée. Elle dit aussi avoir été détenue dans des conditions dégradantes, dans une cellule froide en plein mois de décembre.

Aujourd’hui elle est sortie de prison, elle n’est plus sous bracelet électronique depuis plus de 6 mois. Eva Kaili reste tout de même encore l’un des éléments centraux de cette enquête du Qatargate.

 

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