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Alors que 133 cardinaux discutent pour se mettre d'accord en vue de l'élection un nouveau pape, une question se pose : le "gagnant" de l'élection peut-il refuser le poste?
Les portes de la chapelle Sixtine se sont refermées mercredi après-midi, marquant le début du conclave des 133 cardinaux chargés d'élire le successeur du pape François, selon des images diffusées par le Vatican et accueillies par des applaudissements sur la place Saint-Pierre.
À 17H45, le maître des célébrations liturgiques, Mgr Diego Ravelli, a clos de l'intérieur les lourds battants de la chapelle. Juste avant, il avait lancé d'une voix solennelle la formule latine "extra omnes" ("tous dehors") pour faire sortir les personnes (officiants, infirmiers, religieux...) non autorisées à participer à cette réunion à huis clos.
Au bout de plusieurs jours, les cardinaux se mettront d'accord et un pape sortira saluer la foule. Seulement, est-ce qu'un refus est possible ? Le pape élu peut-il refuser d'endosser le rôle ? Sur le plateau du RTL info 19h, Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique, est revenu sur cette éventualité.
"Il peut tout à fait refuser", assure Tommy Scholtès. "D'ailleurs, on lui pose explicitement la question, s'il a atteint le score des 2/3 des voix, il peut dire 'non désolé les amis, je ne suis pas désireux, je ne me sens pas capable, c'est trop pour moi', il peut dire qu'il n'est pas en bonne santé, mais parfois ça se dit alors avant plutôt", précise-t-il.
