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Le Conseil (États membres) s'est accordé sur la mise à jour des procédures du "permis unique" pour migrants de pays tiers qui veulent venir travailler et vivre dans l'Union. Il est donc prêt à négocier ce texte avec le Parlement, a-t-il annoncé jeudi.
C'est en avril 2022 que la Commission européenne a proposé cette mise à jour d'une directive de 2011, dans le but de renforcer un canal de migration légale, d'attirer les talents dans les entreprises européennes qui en manquent, mais aussi de prévenir l'exploitation par le travail en améliorant les droits.
S'agissant d'une directive, le texte, une fois qu'il aura fait l'objet d'un compromis entre les co-législateurs (Parlement et Conseil), devra être transposé en droit national. Les États membres de l'UE conserveront le pouvoir de déterminer le nombre de ressortissants de pays tiers autorisés à entrer sur leur territoire pour y travailler.
L'accord a été formalisé ce jeudi lors d'une réunion des ministres européens de l'Asile et de la Migration à Luxembourg. Pour la présidente de cette réunion, la ministre suédoise Maria Malmer Stenergard, c'est une bonne nouvelle pour les entreprises: "lorsque les pénuries de main-d'œuvre ralentissent nos entreprises et les empêchent de croître et d'innover, ces dernières doivent être en mesure d'embaucher plus facilement des professionnels étrangers. Une procédure de demande prévisible et sans heurts est primordiale et c'est ce que garantit la législation sur le permis unique".