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Moins de camps en province du Luxembourg, davantage dans le Hainaut et le Brabant wallon

Les initiatives mises en œuvre pour mieux répartir l'offre de camps entre les différentes provinces ont permis de réduire la pression sur la province du Luxembourg, tout en augmentant le nombre de camps dans les régions les moins prisées, a fait savoir la ministre de la Jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles Valérie Glatigny lors d'une conférence organisée jeudi à Marche.

Début juin, différentes fédérations de mouvements de jeunesse se sont lancées dans une tournée des communes pour rencontrer les représentants des pouvoirs locaux et réaffirmer leur volonté de travailler ensemble dans le cadre des camps. "Ces rencontres nous ont permis de discuter des camps à venir et de mieux comprendre les défis et réalités de chacun", explique Gilles Beckers, porte-parole de la fédération francophone des Scouts.

Cette tournée intervient alors que la réforme des rythmes scolaires a conduit les différentes fédérations à regrouper leurs camps d'été sur une période plus courte. "La crainte était que des communes déjà fort sollicitées se retrouvent encore davantage sous pression", poursuit Gilles Beckers. Des initiatives menées à différents niveaux ont depuis lors permis de trouver de nouveaux endroits de camps, tout en soulageant les régions les plus sollicitées.

"La province du Luxembourg accueillera par exemple 79 camps de moins que l'année passée, et la province de Liège, 39 de moins. À contrario, les provinces moins sollicitées, comme le Hainaut et le Brabant wallon, accueilleront respectivement 39 et 15 camps de plus cette année", a indiqué la ministre de la Jeunesse Valérie Glatigny, soulignant par ailleurs la création de 34 camps supplémentaires en Flandre. "C'est un signal positif pour le dialogue entre communautés", a estimé la ministre.

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