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Des méthodes d’élevages trop longtemps tolérées comme les mutilations, la consanguinité, ou encore les colliers électriques vont bientôt être interdites par le Parlement européen. La loi a été adoptée à une large majorité, il ne manquera plus que l’accord des États membres.
Jean-François Vanaken, éleveur et juge international à l’Union Royale cynologique de Saint-Hubert critique ces différentes pratiques. « Ce sont des méthodes que je qualifierais d’abominables. Il y a des plans d’éducation bien mieux établis que de passer par des méthodes aussi catastrophiques ».
Il donne également quelques conseils pour reconnaître un bon élevage de chiots. « Vous devez penser à acquérir un chiot qui aura comme je vous l’ai dit la maturité acquise, les soins que l’éleveur devait donner et acquérir votre chiot avec son petit dossier bien ficelé, tous les documents officiels et légaux qu’il doit avoir de la Belgique ».
« En dernier recours »
Pour les colliers de dressage, il faut les utiliser en dernière option. « Je ne vendrais pas pour un jeune chiot de quelques semaines, ce n’est pas vraiment l’idéal pour lui. C’est vraiment en dernier recours, on passe d’abord par le dressage classique, les comportementalistes si jamais » réagit Sébastien Hainaut, responsable d’une animalerie.
Floriane Brackx, directrice de l’ASBL « sans collier » insiste lourdement sur les contrôles. « Il faudra évidemment mettre les ressources nécessaires en termes de contrôle pour s’assurer que ces règles soient bien appliquées, ce qui n’est pas toujours le cas. Et alors aussi voir au niveau des peines, si les peines sont assez fortes pour éviter le risque de récidive parce que par exemple au niveau des saisies, on voit qu’il y a énormément de récidives donc il faudra vraiment réfléchir aussi à tout ça ».
Un pas en avant pour les animaux de compagnie.


















