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« Elle devenait bleue et la panique s’est installée » : un repas de Noël a failli tourner au drame à Verlaine, la fille de Philippe a eu les bons réflexes

Par RTL info
Le 25 décembre, à Verlaine, un repas de Noël en famille a bien failli tourner au drame lorsqu’une femme s’est étouffée à table. Grâce à la réaction immédiate de sa nièce, le pire a pu être évité.

Philippe nous a contactés vendredi via le bouton orange Alertez-nous après avoir consulté un article évoquant le décès en Italie d’un homme alors qu’il mangeait un panettone.

Ce drame lui a rappelé un événement très similaire vécu par sa famille le jour de Noël mais dont l’issue a heureusement été toute autre.

Le 25 décembre, à Verlaine, en province de Liège, sa sœur s’est soudainement étouffée à table lors du repas familial, raconte-t-il. « En quelques secondes, elle devenait bleue et la panique s’est installée », explique-t-il. « Nous avons très vite compris qu’il s’agissait d’un danger de mort immédiate. »

La table lors de ce Noël
La table lors de ce Noël

Sa fille Magali a réagi instantanément. Sans formation, elle a pratiqué les gestes nécessaires pour tenter de dégager les voies respiratoires de sa tante. « Elle n’a pas lâché, quitte à lui briser des côtes », dit-il. Après plusieurs secondes, l’obstruction a fini par céder et la respiration est revenue. « Nous savions tous que nous venions d’échapper au pire. La bûche de Noël que nous avons ensuite partagée était sans doute la plus délicieuse que j’aie jamais mangée. »

« Une vie tient à quelques secondes »

Aucun secours n’a été appelé après l’incident car la situation s’était rapidement stabilisée. La sœur de Philippe ne ressentait qu’une légère douleur au niveau des côtes. « Nous sommes accordés sur le fait qu’elle consulterait un médecin si la douleur s’intensifiait ou persistait », dit Philippe.

Philippe (en Père Noël) et sa fille Magali
Philippe (en Père Noël) et sa fille Magali

À travers ce témoignage, motivé par le drame survenu à Turin, Philippe souhaite surtout rappeler l’importance d’apprendre les gestes qui sauvent. « Parfois, une vie tient à quelques secondes et à la capacité d’une personne ordinaire à agir », conclut-il.

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