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La sécurité demeure un critère essentiel pour de nombreux touristes. Chaque année, depuis 2018, un classement identifie les pays les plus sûrs du monde selon les voyageurs. Pour 2025, l’Islande arrive en première position, gagnant huit places par rapport à l’année précédente. Elle devance l’Australie et le Canada, qui complètent le podium.
La Suisse, la Nouvelle-Zélande ou encore l’Allemagne figurent également parmi les destinations les plus fiables. À l’inverse, certains pays enregistrent des baisses notables : le Royaume-Uni recule de la 6e à la 13e place, et les Pays-Bas de la 5e à la 14e.
Un classement basé sur l’expérience des voyageurs
L’évaluation repose principalement sur les témoignages de voyageurs américains ayant visité ces pays au cours des cinq dernières années. Seules les personnes ayant réellement voyagé dans une destination peuvent en noter la sécurité. À cela s’ajoutent des indicateurs reconnus comme le Global Peace Index (indice de pacifisme), les données de Numbeo (qualité de vie), ainsi que les scores de sécurité des grandes villes établis par GeoSure Global (sécurité).
Chaque pays se voit attribuer un score pondéré, sans qu’aucun indicateur ne prenne le dessus sur les autres. Cette approche vise à offrir une évaluation équilibrée de la sécurité.
Si le haut du classement reste dominé par des destinations connues pour leur stabilité, comme l’Europe du Nord, l’Australie ou le Canada, des changements notables s’observent chaque année. L’exemple du Brésil illustre bien ces fluctuations : 15e en 2024 après une spectaculaire remontée, il redescend à la 36e place en 2025.
Voici le top 15 des pays les plus sûrs pour voyager en 2025 :
1. Islande
2. Australie
3. Canada
4. Irlande
5. Suisse
6. Nouvelle-Zélande
7. Allemagne
8. Norvège
9. Japon
10. Danemark
11. Portugal
12. Espagne
13. Royaume-Uni
14. Pays-Bas
15. Suède
Des limites à garder à l’esprit
Le classement ne prend pas en compte les événements exceptionnels comme les catastrophes naturelles ou les attaques terroristes. Il ne reflète pas non plus les disparités locales à l’intérieur d’un même pays. Les auteurs du classement rappellent l’importance de compléter ces données par ses propres recherches.
